- brûlerie
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• 1783; « action de brûler » 1417; de brûler1 ♦ Rare Distillerie d'eau-de-vie.2 ♦ Usine, atelier de torréfaction. Une brûlerie de café.brûlerien. f. Lieu où l'on torréfie le café.⇒BRÛLERIE, subst. fém.A.— Vx. Action de brûler, de détruire par le feu :• 1. Des vertus qui s'affirment à l'aide de douze cent mille hommes et d'une artillerie à l'avenant, de brûleries de villes et villages, ne sont discutables que si l'on a douze cent cinquante mille hommes prêts à entrer dans la discussion.VIOLLET-LE-DUC, Entretiens sur l'archit., t. 2, 1872, p. 349.B.— TECHNOLOGIE1. Distillerie d'eau-de-vie. Une grande ferme, avec une brûlerie, qui a un toit rouge tout neuf (J. CHARDONNE, Les Destinées sentimentales, La Femme de Jean Barnerey, 1934, p. 164).2. Usine de torréfaction :• 2. Lacombe payait péniblement ses impôts, avait largement hypothéqué ses terres, dévoré deux moulins à huile, un petit bois et une brûlerie de chicorée que sa femme lui avait apportée en dot.VAN DER MEERSCH, Invasion 14, 1935, p. 36.PRONONC. :[
]. [
] mi-long dans PASSY 1914; [y:] long dans LAND. 1834 (qui note également [i:] long) et dans DG en poésie :
-le-ri.
ÉTYMOL. ET HIST. — 1. 1417 brullerie « action de brûler » (LECHAUDÉ, Gr. rôl., p. 265 dans GDF. Compl.), rare; 2. 1783 technol. « atelier (notamment de distillerie d'eau-de-vie) » (Encyclop. méthod., mécan. t. 2, p. 246).Dér. de brûler; suff. -erie.STAT. — Fréq. abs. littér. :2.brûlerie [bʀylʀi] n. f.ÉTYM. 1783; « action de brûler », 1417; de brûler.❖1 Rare. Distillerie d'eau-de-vie (→ Brûloir, 3.).2 Usine, atelier de torréfaction du café.
Encyclopédie Universelle. 2012.